D’une famille originaire de Saint Vincent de Mercuze, Marius Lariguet, est né en Savoie.

Il était instituteur. En 1980, son testament fait de lui une célébrité locale et lui vaut d’être honoré au point que la rue qui part de la rue des Monts pour rejoindre la Grand-rue porte aujourd’hui son nom.

Ce testament désigne 4 bénéficiaires : 2 communes de Savoie, 3 organismes chambériens (un orphelinat, un comité d’handicapés, un foyer de personnes âgées) et notre commune à hauteur des 3/14ème du don.

Aimé Paquet, maire de l’époque, va confier à Joseph Déchenaux, receveur principal à la trésorerie du Touvet,  le soin de veiller à la bonne exécution de ce testament.

À l’origine, les intérêts de la somme léguée devaient, chaque année, être versés pour une moitié à la personne âgée la plus démunie et pour l’autre moitié, à l’élève de l’école le plus méritant pour lui permettre de poursuivre des études secondaires. En contrepartie et par devoir de mémoire, les bénéficiaires s’engageaient à entretenir la concession ainsi qu’à fleurir sa tombe.

Il a donc été décidé de créer une association du Legs Lariguet comportant une commission “Personnes âgées” et une commission “Ecole primaire” qui gèrent les intérêts de ces placements. Ces commissions sont composées d’un nombre équivalent d’élus et de personnes représentants les séniors et l’école.

Aujourd’hui, les intérêts sont redistribués d’une part aux anciens, principalement sous forme d’aides au chauffage (sous condition de ressources financières), et d’autre part aux enfants de l’école primaire sous forme d’amélioration des équipements.

Les intérêts financiers représentaient hier un montant significatif à distribuer. Mais aujourd’hui, la baisse des taux d’intérêts bancaires conduit la commune à compléter le manque relatif par l’intermédiaire du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale).

L’entretien de la concession du cimetière reste de la responsabilité de la commune. Les anciens fleurissent la tombe de Marius Lariguet au printemps et les enfants à la Toussaint.